Pour moi, Kim Chapiron, c'est Dog Pound, un des films qui m'a le plus marquée et que j'aime absolument. J'étais donc plutôt enthousiaste pour La crème de la crème même si la bande-annonce m'avait laissée de marbre. Je vais commencer par les points positifs : la BO (Justice et Sébastien Tellier entre autres) et l'humour qui est assez efficace.
Mais je n'en reste pas moins déçue. Le réalisateur parle "d'histoire d'amour" et je n'en vois pas. Non, franchement, s'il voulait vraiment faire une histoire d'amour, il s'y serait pris autrement. On dirait que le rapprochement de ces deux personnages n'est que secondaire. Et puis ce qui m'a le plus dérangée, c'est cette conclusion relativement sur la femme qui serait avant tout vénale et n'oserait pas s'approcher d'un garçon qui ne plairait pas aux autres femmes. Non mais... sérieusement ?
Ce film reste une bonne comédie, à voir entre potes de fac mais ça s'arrête là, croyez-moi.
Depuis quelques temps, j'étais en manque d'histoire d'amour. Enfin, d'un film retraçant avec poésie la relation de deux personnages. Je trouve qu'on manque de films de ce genre en ce moment, c'est con, parce que c'est ce que je préfère.
Heureusement, Her est arrivé en même temps que la petite moustache de Joaquin Phoenix (nomnomnom). Ce dernier joue un homme, dans un futur pas si lointain, qui tombe amoureux de "son ordinateur". Cette histoire est possible car l'ordinateur est doté d'une "vraie" intelligence artificielle. Il peut donc réfléchir comme un humain et avoir de réels sentiments. Cette histoire est relativement terrible dans un sens et m'a fait réfléchir sur la direction que prenait le monde en ce moment et le constat est assez effrayant...
Au point de vue du film en lui-même, la photographie et la BO (par Arcade Fire svp) sont tout bonnement magiques et participent vraiment à la beauté de cette histoire. Malgré tout, j'avoue avoir trouvé quelques longueurs (il dure deux heures) qui m'empêchent de penser ce film comme vraiment génial.
Néanmoins, je le recommande vivement à tous les non-technophobes ! :)
J’attendais ce film avec une impatience monstre. Je crois
que je peux affirmer haut et fort que je n’ai pas été déçue, pas le moins du
monde. Pour moi, The Grand Budapest Hotel est une pure comédie parce que j’ai
ri du début à la fin, c’est aussi un film d’action mais à la Wes Anderson, c’est-à-dire
calculé au millimètre près et très (très) décalé. C’est insolent et
merveilleusement bien foutu.
C’est l’histoire d’un maître d’hôtel soupçonné d’avoir tué
une de ses vieilles clientes pour hériter d’un tableau inestimable. (Je ne sais
pas comment je fais pour AUTANT résumer une histoire comme celle-ci mais j’ai
peur qu’en entrant trop dans les détails, je gâche la surprise.)
Wes Anderson est, à mon sens, un génie d’esthétique mais
aussi dune autre chose à laquelle je ne saurai donner un nom : à travers
des histoires que l’on pourrait penser « légères », il arrive à faire
réagir son spectateur à des sujets bien plus profonds, généralement rattachés à
la figure familiale. Il s’entoure toujours d’un casting relativement
impressionnant et The Grand Budapest Hotel ne déroge pas à la règle :
Ralph Fiennes (que je ne connaissais qu’en méchant bien viril et c’était assez
génial d’en voir tout l’opposé), Adrian Brody, Willem Dafoe, Tilda Swinton,
Harvey Keitel, Bill Murray, Adrien Brody, Edward Norton, Jude Law, enfin je ne
vais quand même pas tous les citer !
Finalement, ce film m’a tout l’air d’être un beau pied de
nez à ses détracteurs qui pensent que tous ses films sont identiques (ou
presque). Le réalisateur pousse son style dans ses retranchements en y
introduisant de l’impertinence et de la violence qui ne lui sont pas vraiment
familières. Je le recommande chaudement !
C'est LE rouge par excellence pour moi. Il n'est ni trop foncé, ni trop vif et il a un rendu mate. Il tient également longtemps mais (et c'est bien là son seul défaut), il n'est pas très hydratant.
Ce mois-ci, j'ai envie de me retrouver seule avec mon appareil photo face à la ville. J'ai envie de me perdre dans des ruelles et de découvrir des endroits uniques, des petits bouts de nature perdus entre deux immeubles. J'ai aussi l'intention de profiter au maximum des derniers jours officiels de l'hiver en essayant de cuisiner des petits gâteaux à déguster avec une énorme tasse de thé brûlant. Tout ceci, j'espère, m'aidera à positiver l'arrivée de ces mois à venir et leurs lots d'épreuves.
Depuis quelques temps, j'ai envie de couleur sur mes paupières, notamment de violet. Quand j'ai vu chez Kiko, cette merveilleuse couleur, j'ai craqué en sachant pertinemment que je ne la porterai presque jamais. Et bien, j'avais tort. Grâce aux pigments noirs, elle est très facilement portable et donne un effet assez dingue portée avec un trait de liner.
Je triche un peu parce que j'ai acheté ce mascara en fin d'année 2013 mais ce n'est que ce mois-ci que je l'ai vraiment utilisé et aimé. C'est un bon dupe pour le They're Real de Benefit à mon avis. Il suffit de bien enlever le surplus avec un mouchoir et l'application se fait bien facilement (notamment vers les coins des yeux) et sans trop de paquets. Et contrairement au mascara de Benefit, il est aussi facile que n'importe quel autre mascara à enlever.
J'ai toujours une paire de baskets basses en toiles pour l'été mais jamais vraiment de baskets parfaites pour l'hiver. Alors que franchement, même si je ne suis pas une grande sportive, il n'y a rien de plus agréable que de glisser ses petons dans une paire de chaussures conçues pour marcher/courir/whatever. Je suis amoureuse de ces chaussures. Déjà, parce qu'elles sont en cuir et que je peux donc les porter par tout temps et ensuite parce qu'elles sont d'un confort sans égal.
Ce film est, je pense, typiquement le film que je ne serais jamais allée voir si je ne faisais pas des études de cinéma parce que c'est un peu perché, et je suis assez méfiante des films qui planent. Et puis, voilà, finalement, il se retrouve dans ma liste de favoris de ce mois. C'est dire ! C'est l'histoire de deux vampires amoureux mais c'est avant tout une lettre d'amour à la culture, de n'importe forme qu'elle soit.
Pristine - Mantaraybryn
Je n'avais limite que cette chanson dans mes oreilles ce mois-ci !