The Grand
Budapest Hotel
Wes
Anderson, 2014
J’attendais ce film avec une impatience monstre. Je crois
que je peux affirmer haut et fort que je n’ai pas été déçue, pas le moins du
monde. Pour moi, The Grand Budapest Hotel est une pure comédie parce que j’ai
ri du début à la fin, c’est aussi un film d’action mais à la Wes Anderson, c’est-à-dire
calculé au millimètre près et très (très) décalé. C’est insolent et
merveilleusement bien foutu.
C’est l’histoire d’un maître d’hôtel soupçonné d’avoir tué
une de ses vieilles clientes pour hériter d’un tableau inestimable. (Je ne sais
pas comment je fais pour AUTANT résumer une histoire comme celle-ci mais j’ai
peur qu’en entrant trop dans les détails, je gâche la surprise.)
Wes Anderson est, à mon sens, un génie d’esthétique mais
aussi dune autre chose à laquelle je ne saurai donner un nom : à travers
des histoires que l’on pourrait penser « légères », il arrive à faire
réagir son spectateur à des sujets bien plus profonds, généralement rattachés à
la figure familiale. Il s’entoure toujours d’un casting relativement
impressionnant et The Grand Budapest Hotel ne déroge pas à la règle :
Ralph Fiennes (que je ne connaissais qu’en méchant bien viril et c’était assez
génial d’en voir tout l’opposé), Adrian Brody, Willem Dafoe, Tilda Swinton,
Harvey Keitel, Bill Murray, Adrien Brody, Edward Norton, Jude Law, enfin je ne
vais quand même pas tous les citer !
Finalement, ce film m’a tout l’air d’être un beau pied de
nez à ses détracteurs qui pensent que tous ses films sont identiques (ou
presque). Le réalisateur pousse son style dans ses retranchements en y
introduisant de l’impertinence et de la violence qui ne lui sont pas vraiment
familières. Je le recommande chaudement !
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